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Articles by Bill Crowder

LA SAGESSE DES FOULES

La description en ligne de l’article « The Wisdom of Crowds » (La sagesse des foules) se lit ainsi : « Dans ce livre fascinant, le chroniqueur d’affaires de New York James Surowiecki explore une idée d’une simplicité trompeuse : de grands groupes de personnes sont plus intelligents que quelques personnes élitaires, aussi brillantes soient-elles – ils parviennent mieux à résoudre des problèmes, à favoriser l’innovation, à prendre des décisions sages et même à prédire l’avenir. »

TROP BÉNI

En allant au bureau et en en revenant chaque jour, j’ai tout le temps de lire – des collants de pare-chocs, en fait. Certains sont tristes, d’autres sont intelligents et d’autres encore sont tout à fait déplaisants. J’en ai vu un dernièrement qui mettait toutefois gentiment en doute la façon dont j’aborde souvent la vie. Il disait simplement : « Trop béni pour me plaindre. »

CE DONT ON PARLE

Il se peut que vous connaissiez bien le dicton : « Les grands esprits discutent des idées ; les esprits moyens discutent des événements ; les petits esprits discutent des gens. » Il faut reconnaître qu’il est possible de parler des gens en les honorant, mais ce dicton insiste sur nos expériences plus sombres. Dans un monde où les médias – sociaux et professionnels – sont omniprésents, nous sommes continuellement informés de la vie des gens de manière intime au point que la chose est inconvenante.

TRIOMPHER DE SON EGO

Lorsqu’un général rentrait victorieux d’un champ de bataille, la Rome antique organisait un défilé pour accueillir le conquérant. On incluait dans ce défilé les troupes du général, ainsi que les prisonniers qu’il ramenait comme trophées prouvant sa victoire. Tandis que le défilé traversait la ville, les foules acclamaient leur héros victorieux.

UN SIMULATEUR DE VOL

Pour s’entraîner, les pilotes d’avion passent un grand nombre d’heures dans des simulateurs de vol. Ceux-ci permettent aux étudiants de se familiariser avec les défis et les dangers associés au pilotage d’un avion, mais sans en courir les risques. Le pilote n’est pas tenu de quitter le sol et, s’il s’écrase à bord du simulateur, il peut en sortir calmement.

AUCUN RISQUE

Dernièrement, un de mes collègues m’a raconté une expérience qu’il a faite et que je n’ai aucunement l’intention de tenter : le saut à l’élastique. J’ai trouvé sa description de l’événement à la fois fascinante et terrifiante. L’idée de sauter tête première d’un pont à une centaine de mètres d’altitude, en n’y étant retenu que par un énorme élastique, ce n’est pas du tout ce que je qualifierais d’amusant. Par contre, son saut n’était pas dénué de tout soutien. Il a décrit non pas un, mais deux, harnais robustes lui assurant d’être bien attaché à son cordage de sécurité et donc de n’avoir rien à craindre. La conception et la mise à l’épreuve soignées de ces harnais lui procuraient toute l’assurance dont il avait besoin pour se jeter dans le vide.

LE PREMIER À MONTER AU FRONT

Le livre de Stephen Ambrose intitulé Frères d’armes suit les soldats de l’Easy Company de l’armée américaine depuis leur formation en Géorgie jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, en passant par le Jour J du débarquement en Normandie (6 juin 1944). Durant la majeure partie de cette période, Richard Winters a dirigé l’Easy Company. Winters était un officier particulièrement exceptionnel en ce sens qu’il était le premier à monter au front. Qu’entendait-on Winters dire le plus souvent ? « Suivez-moi ! » Il se peut que d’autres officiers aient recherché la sécurité des derniers rangs, mais lui se disait que, si ses hommes devaient aller au combat, c’est lui qui les y conduirait.

JE M’ENNUIE

Lorsque nos enfants étaient adolescents, nous leur avons souvent posé la question suivante après leurs rencontres jeunesse : « Comment c’était ce soir ? » Ce à quoi ils répondaient : « C’était assommant. » Ayant reçu cette réponse plusieurs semaines de suite, j’ai décidé d’aller voir par moi-même. Je suis entré discrètement dans le gymnase où se tenait leur rencontre, et je les ai observés. Or, je les ai vus participer, rire, écouter – ils passaient manifestement du bon temps. Ce soir-là, en rentrant à la maison, je me suis informé encore une fois de leur soirée, et ils m’ont répondu de nouveau : « C’était assommant. » Je leur ai donc rétorqué : « J’étais là. Je vous ai observés. Vous passiez du bon temps. » À cela, ils m’ont répondu : « Peut être que c’était moins pire que d’habitude. »

LE VÉRITABLE SACRIFICE

Eric était un bon gars. En tant que policier, il considérait son travail comme un service communautaire et était pleinement déterminé à servir quel qu’en soit le prix à payer. La preuve de ce désir se lisait sur la porte du casier d’Eric au commissariat de police, où il avait écrit Jean 15.13.

LA VÉRITABLE HOSPITALITÉ

En 1987, notre famille a déménagé en Californie pour y assumer le pastorat d’une Église de la région de Long Beach. Le jour de notre arrivée dans la ville, ma secrétaire est venue nous prendre à l’aéroport pour nous conduire à notre maison. Tandis que nous nous engagions dans la circulation, la toute première chose que j’ai vue a été un collant de pare-choc sur lequel on pouvait lire en anglais : « Bienvenue en Californie… Maintenant, rentrez chez vous ! » Ce n’est pas ce que j’appellerais un accueil vraiment enthousiaste dans le sud ensoleillé de la Californie !